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La publicité

 

Publicité et fonctionnement des entreprises

 

Les publicités sur les crèmes nous proposent le plus souvent des solutions miracles,

comme 37% de profondeur dans les rides en moins mais nous ne sommes pas dupes

et nous avons souvent un peu du mal à y croire.

d’après Rita Steins, qui a notamment publié le livre La vérité sur les cosmétiques,” la

différence qu’offrent ces crèmes miracle ne représente que 0,001% de profondeur de

rides en moins, une différence invisible au miroir grossissant, mais très sensible au

niveau du porte-monnaie “.

UFC Que Choisir a testé une série de produits antirides: « Pour certaines de ces

crèmes, l’effet sur la ride n’est pas nul, dit Catherine Sokolsky, directrice de l’enquête,

 mais il est tellement infime qu’il n’est visible qu’au lecteur optique, pas à l’oeil nu.»

 

Les publicités nous proposent aussi tout un tas d’innovation de plus en plus

extravagantes comme des crèmes repulpantes ou bien qui régénèrent les cellules

de la peau.

Les innovations réelles sont très rares, puisque les produits réellement efficaces sont en général des variantes de produits déjà connus comme les vitamines et les minéraux. Les réelles innovations coûtent des millions, et nécessitent du temps et la plupart du budget des grandes firmes est réservé au marketing et à la vente et non à la recherche.

 

Les grandes firmes sont la plus grande partie du temps obligées de marquer si le produit en question a été testé  par plusieurs consommatrices et si elles étaient satisfaites ou non. Ceci peux nous aider a cerner l’efficacité du produit mais encore une fois les entreprises de cosmétiques on trouvé un moyen de détourner la chose grâce aux pigments flouteurs qui eux sont des pigments montrant un résultat évident a l'oeil nu quelques minutes après l’application. Mais, ces pigments ne donnent que une apparence d'amélioration, en réalité il n’y a aucun changement au niveau de notre peau et au niveau de la profondeur de nos rides ou bien de nos pores.

Une chose importante à savoir est que quand une marque de cosmétique crée un nouveau produit, elle n’est pas tenue de prouver son efficacité, alors que dans le domaine pharmaceutique pour sortir un nouveau médicament, son efficacité est obligatoirement testée.

 

Les crèmes en vente libre dans les grandes surfaces ne doivent pas pénétrer au delà de la couche cornée, composée de cellules mortes, desséchées, pas encore desquamées.

Contrairement, les crèmes soumises a l’autorisation de mise sur le marché ou avec une prescription médicale pénètrent au delà de la couche cornée mais ne dépassent pas la membrane basale.

Si l'emballage d’une crème précise “agit en profondeur” cela signifie qu’elle agit jusqu'à la couche cornée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La commercialisation

 

La mise sur le marché d’un nouveau produit n’est pas soumise a une réglementation mais les fabricants et les personnes chargées de leur mise sur le marché sont responsables de la sécurité de leur produits grâce a différents dispositifs:

 

- Ils ont une obligation e soumettre  déclaration pour ouvrir un établissement de fabrication, conditionnement ou importation;

 

- Doivent mettre  à disposition des autorités d'un dossier comprenant (entrautre) l'évaluation de la sécurité pour la santé humaine;

 

- Doivent aussi bien évidemment respecter les règles de bonnes pratiques de fabrication et de laboratoire pour les études servant à évaluer la sécurité.   

 

La réglementation prévoit également:

 

- Des listes négatives de substances qui ne peuvent entrer dans la composition des produits cosmétiques;

 

- Des listes de substances soumises à restrictions;

 

- Des listes positives de substances (colorants, conservateurs, filtres) utilisables selon certaines conditions.

 

 

Ces informations ont été tirées de Dispositifs d’apres Anne-Christine Macherey etBrigitte Diers, Unité de prévention du risque chimique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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